Communication

Approches de type DNA-Barcoding sur les populations de thrips au sein des cultures ornementales sous serre

Session thématique #02
Techniques et systèmes de culture dans les filières du végétal spécialisé
Poster

Co-auteur(s) : Bout A. 1, Marchand A. 1,2, Disdier M. 1, Crochard D. 1, Ziegler M. 1, Ris N. 1, Malausa T. 1, Robert F. 2

Sous l'impulsion des objectifs de réduction des pesticides fixés par les pouvoirs publics (programme Ecophyto), le développement des stratégies de protection des cultures « bas-intrants » induit une complexification de la composante biotique des agro-écosystèmes. Dans ce contexte, les stratégies de protection font appel à un niveau de précision supérieur et reposent sur un ensemble de méthodes de lutte spécifique contre les ravageurs. Ces méthodes nécessitent des diagnostics précis des espèces de ravageurs et une meilleure compréhension des interactions biotiques.

L’exemple type de ravageurs mettant à mal les stratégies « bas-intrants » est la famille des Thysanoptères. En effet, les thrips causent des pertes économiques majeures, sont difficiles à détecter et encore plus à identifier au niveau spécifique. Ces problèmes de diagnostic conduisent à des erreurs de stratégie pouvant être responsables d'échecs dans la gestion du ou des bio-agresseur(s) : chronologie des interventions inadaptée, inefficacité du traitement chimique, échec de la lutte biologique. Ces situations correspondent à des impasses dans la stratégie de production avec une « fuite en avant » vers l'usage de toujours plus de pesticides. En outre, les travaux récents sur les thrips montrent que leur diversité est encore mal appréhendée.

Afin de mieux comprendre les dynamiques épidémiologiques des thrips, nous avons développé, dans le cadre d’un partenariat INRA – Astredhor, des moyens de caractérisation de type « DNA Barcoding » pour les thysanoptères qui comportent de nombreux représentants considérés comme des ravageurs majeurs des cultures (par exemple Franklieniella occidentalis ou Thrips tabaci) mais aussi des auxiliaires potentiels (comme Franklinothrips vespiformis et Aeolothrips sp).

1 INRA - UMR 1355 ISA, 06903 Sophia-Antipolis
2 Astredhor - 44 rue d'Alésia 75682 PARIS Cedex 14